L'IDPC souligne comment l'implication croissante des entités des Nations unies chargées des droits humains dans les débats sur la politique en matière de drogues a ouvert la voie à une prise en compte plus importante, mais encore insuffisante, de la santé, des droits humains et du développement.
Le Comité des droits économiques, sociaux et culturels de l'ONU a exhorté le Guatemala et l'Italie à mettre leurs politiques en matière de drogues en conformité avec les normes internationales relatives aux droits humains, notamment en ce qui concerne la décriminalisation de l'utilisation des drogues.
HRI, IDPC et CDPE ont mis en lumière les impacts des politiques punitives en matière de drogues sur les communautés racisées, notamment en ce qui concerne la police et la criminalisation, ainsi que l'accès limité aux services de santé, de réduction des risques, de traitement et aux services sociaux.
La Rapporteure spéciale del'ONU sur la santé recherche des contributions pour un rapport sur l'impact du racisme en tant que facteur d'inégalité en matière de santé. La date limite de réponse est fixée au 2 juin 2022.
L'IDPC et Amnesty International appellent le rapporteur spécial sur le Cambodge et le Conseil des droits de l'homme à exhorter le gouvernement cambodgien à réduire de manière significative les détentions et incarcérations arbitraires, notamment en révisant et en amendant les politiques répressives en matière de drogues.
Pour réduire la violence et les dommages causés par l’application des lois aux personnes qui font usage de drogues, les gouvernements devraient s’engager à décriminaliser la réduction des risques et mettre fin à la stigmatisation.
L'IDPC met en évidence les nombreuses façons dont les personnes usagères des drogues se voient refuser l'accès à des services de protection sociale essentiels.
L'IDPC et l'Instituto RIA soutiennent que les interdictions générales des pratiques visant à altérer la conscience constituent des limitations illégales du droit à la liberté de pensée.
Lorsqu'elle est fondée sur une approche axée sur la santé et les droits humains, la décriminalisation fournit un cadre juridique favorable qui promeut, protège et réalise le droit à la santé des personnes usagères de drogues.
Le système des droits humains de l'ONU devrait continuer à mettre en lumière l'impact destructeur des lois punitives sur les drogues sur la jouissance des droits, y compris à travers l'incarcération et la détention administrative.