Christopher Hallam (GDPO) plaide pour un soutien accru au traitement à base d’héroïne (TAH) par les gouvernements nationaux et les organismes internationaux, notamment l’OICS.
SSDP considère que le discours selon lequel « les drogues coûtent des vies », bien qu’il parte d’une bonne intention, est stigmatisant, dommageable et il alimente les approches néfastes basées sur la prohibition, la répression et la criminalisation.
Iversen et Maher suggèrent que la faible adhésion au traitement antirétroviral pourrait être considérablement réduite par la prise d'un traitement à base d'agonistes opioïdes.
Rêgo et al. estiment que malgré les progrès positifs rendus possibles par le modèle portugais, ses ambitions limitées, son absence d’actualisation et ses régressions vers des approches punitives ont gravement altéré son potentiel.
L’OEDT explore l’épidémiologie des problèmes de santé liés aux drogues dans les prisons, en discutant des mesures disponibles en matière de réduction des risques et des difficultés persistantes dans ce contexte.
Kvamme et al. suggèrent qu’une proportion significative des usagers danois de cannabis dans un but médicinal sont motivés par le désir de soulager leurs douleurs tout en minimisant les effets secondaires négatifs qu'ils associent aux médicaments légaux sur ordonnance.
Grisaffi et al. avancent que les succès de la régulation de la coca en Bolivie pourraient être reproduits au Pérou, à condition que les mesures se concentrent sur l’autonomisation et la participation des communautés.
HRI souligne les pratiques et les interventions en matière de réduction des risques visant à améliorer la santé et le bien-être des personnes pratiquant le chemsex.
PRI et l'IDPC expliquent comment les personnes responsables de l'élaboration de politiques publiques et les professionnel·les du système juridique peuvent réduire l'emprisonnement des femmes pour des délits liées aux drogues, conformément aux normes internationales.
La 64e session de la CND a été marquée par l'importance accrue des récits relatifs à la santé et aux droits humains, par le "format hybride" des débats et par un changement bienvenu et attendu depuis longtemps de la position des États-Unis sur la réduction des risques.