Carnet du risque : 20 ans d’échange de seringues en Belgique francophone

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Carnet du risque : 20 ans d’échange de seringues en Belgique francophone

10 février 2017

Les pratiques de consommation par injection sont à risques pour la santé physique et sociale des usagers. Les dommages physiques comme les abcès et phlébites, infection au VHC, au VIH… et sociaux comme la désaffiliation et les phénomènes de marginalisation peuvent être significativement réduits. Depuis 1996, les pouvoirs publics belges financent des associations organisant la distribution et la récupération de matériel stérile d’injection à destination d’usagers de drogues par voie intraveineuse. Vingt ans de financement signifient vingt ans de reconnaissance de la part de ces institutions. Reconnaissance tant des problématiques socio-sanitaires que peuvent poser des pratiques de consommation de drogues par injection, que de la pertinence des stratégies de Réduction de Risques comme modalités d’action et de réponse adéquates à ces problématiques.

Depuis le milieu des années 1990, des services de première ligne comme les comptoirs d’échange de seringues se créent et par leur biais du matériel stérile d’injection est rendu accessible gratuitement sur l’ensemble du territoire belge. Le DAMSI –Dispositif d’Accès au Matériel Stérile d’injection- prend ses racines en 1994 avec l’ouverture du premier comptoir d’échange de seringues : Accueil-Drogues à Liège. Suivront rapidement, en 1995, la naissance d’un groupe d’auto-support donnant accès à du matériel stérile d’injection - le CCLA - (Citoyen Comme Les Autres) et le projet Stérifix2 , organisé à Liège, à Namur, Charleroi et puis à Bruxelles.

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