L'importance d'intégrer les usagers de drogues injectables dans les programmes de traitement de l'hépatite C

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L'importance d'intégrer les usagers de drogues injectables dans les programmes de traitement de l'hépatite C

30 juin 2014

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a qualifié le virus de l’hépatite C (VHC) de « bombe virale à retardement ». Lors de l’Assemblée mondiale de la santé en 2010, elle a reconnu l’épidémie d’hépatite virale comme étant « un problème de santé publique mondial » en recommandant des programmes complets qui « améliorent l’accès à un traitement abordable dans les pays en développement ».

De plus, elle a adopté une nouvelle résolution sur l’hépatite virale lors de l’Assemblée mondiale de la santé en 2014 en indiquant, pour la première fois, que « le virus de l’hépatite C touche de manière disproportionnée des personnes qui s’injectent des drogues par voie intraveineuse ».

Elle a instamment invité les États membres à « mettre en oeuvre des programmes complets de prévention, de diagnostic et de traitement de l’hépatite pour les personnes qui s’injectent des drogues, y compris les neuf interventions de base ». La grande majorité des personnes infectées chroniquement par le VHC vit dans des pays à revenu faible et intermédiaire, où l’accès au traitement du VHC reste en général très limité. Alors que l’accès au traitement du VHC va probablement s’améliorer au cours des prochaines années, si les tendances actuelles se poursuivent, les personnes usagères de drogues par voie intraveineuse (PUDVI) continueront d’être plus ou moins exclues systématiquement des programmes de traitement.

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