Salles de shoot en France : "objectif de santé et de tranquillité publique"

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Salles de shoot en France : "objectif de santé et de tranquillité publique"

4 octobre 2021

Par France 3

Quatre salles de consommation de drogue devraient voir le jour dans les prochaines semaines dans la capitale, quasiment cinq ans après l'inauguration de la première "salle de shoot" de la Ville lumière.

Résoudre le problème du crack à Paris. C'est l’un des grands défis d’Anne Hidalgo depuis maintenant plusieurs semaines. Face à la crise du crack qui s’est enlisée autour des jardins d’Éole (XVIIIe et XIXe), la maire de Paris a proposé en début de semaine – à la suite d’une réunion lundi 30 août avec les associations de riverains et les élus – d’ouvrir quatre nouveaux sites de consommation de drogue, dans les Xe, XIXe et XXe arrondissements de la capitale, ainsi que l’adaptation de salles existantes. Elles sont destinées à accueillir les toxicomanes de jour comme de nuit et fournir une activité de soins.

L’une d’elles devrait voir le jour avant la fin de l’année dans le quartier de Pelleport (XXème), à proximité d’une école. Une décision mal accueillie par les riverains qui refusent de voir une telle salle implantée dans leur quartier. Ils étaient ainsi plusieurs dizaines à être descendus dans la rue samedi pour protester.

Une salle similaire, destinées aux toxicomanes, existe depuis octobre 2016 – soit presque cinq ans – dans la capitale. C’est la première "salle de consommation à moindre risque" – plus trivialement appelée "salle de shoot" – de Paris. Elle se niche à l’angle de la rue Ambroise-Paré et de la rue Guy Patin, entre les stations Gare du Nord et Barbès-Rochechouart, au pied de l’hôpital Lariboisière.