La législation imminente criminalise davantage la consommation de drogues en Ouganda, en éloignant les personnes qui font usage de drogues de services cruciaux dans les domaines de la santé et de la réduction des risques, et en posant un risque sérieux pour leur bien-être.
À l'approche de la Semaine africaine de la politique, des militants en faveur de la réforme des politiques des drogues au Cap ont reçu une formation à la vidéo et aux médias afin d'intensifier leurs efforts de sensibilisation et de susciter des changements positifs.
Des juristes affirment que la récente décision contre la confiscation de petites quantités de drogues doit s'appliquer à toutes les substances sous contrôle.
La quatrième edition du journal, à l'occasion de la Journée d'action mondiale de la campagne « Soutenez. Ne Punissez Pas » propose des réflexions sur l'expertise des personnes usagères de drogues, la réduction des risques et la réformes des politiques en matière de drogues dans la région ouest-africaine.
Dans un contexte de harcèlement policier, d'extorsion et d'emprisonnement, les réseaux de personnes usagères de drogues constituent une bouée de sauvetage vitale en fournissant du matériel et des informations sur la réduction des risques.
Les organisations actives dans le domaine de la réduction des risques mettent en garde contre le fait que la loi porte atteinte aux droits et à la dignité et qu'elle retardera la lutte contre le VIH dans le pays.
Les experts s'accordent sur l'importance de mettre à disposition une gamme de stratégies non moralisatrices et respectueuses pour soutenir à la fois pour les personnes qui trouvent du plaisir dans le chemsex et pour ceux qui en souffrent.
Lors de la CND de cette année, les récentes réformes des politiques des drogues au Ghana ont créé un précédent important sur la façon dont les approches des politiques des drogues axées sur les priorités en matière de santé et de droits humains peuvent l'emporter sur l'approche désastreuse de la « guerre à la drogue ».