Accès aux soins et au traitement de l’hépatite C des personnes qui s’injectent des drogues: L’abandon des personnes les plus lourdement touchées

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Accès aux soins et au traitement de l’hépatite C des personnes qui s’injectent des drogues: L’abandon des personnes les plus lourdement touchées

14 février 2020

Par MapCrowd

La production de données précises et de haute qualité sur l’hépatite C constitue toujours un enjeu pour les pays généralisant l’accès aux traitements, les services de diagnostic et mettant en place des plans nationaux de lutte contre les hépatites. Il existe peu d’informations sur la manière dont les personnes qui s’injectent des drogues sont prises en compte dans les plans nationaux de lutte contre les hépatites et dans quelle mesure elles bénéficient d’un diagnostic, d’un traitement, et sont orientées vers des services de réduction des risques et d’autres services de santé. Les données de la base de données publique et gratuite mapCrowd, ont été collectées entre le 9 avril et le 30 octobre 2019 dans plus de 44 pays, communiquées par 60 contributeurs au mapCrowd.

Pour compléter leurs contributions, nous avons effectué une revue de littérature et échangé des données avec l’Organisation mondiale de la santé et Harm Reduction International. Nous avons réussi à rassembler des données actualisées sur les points suivants:

  • e nombre estimé de personnes qui s’injectent des drogues ;
  • l’estimation au niveau national de la prévalence duVHC (anticorps) et de la virémieVHC parmi les personnes qui s’injectent des drogues ;
  • l’existence d’un certain nombre de restrictions d’accès au traitement, parmi lesquelles l’abstinence aux drogues ;
  • la mise sous traitement estimée au sein de la population générale et parmi les personnes qui s’injectent des drogues ;
  • l’inclusion ou non des services de réduction des risques dans les politiques nationales.

Sur la base de ces données, nous résumons les principales observations, en précisant que les contributeurs des pays transmettent des données spécifiques à des projets, qui peuvent ne pas refléter l’ensemble des réalités auxquelles sont confrontées les personnes qui s’injectent des drogues ; ainsi que tous leurs besoins en matière de santé, notamment au regard du VHC.