Il est temps de passer à autre chose: le développement d'une réponse à la culture du pavot à opium en Afghanistan basée sur l'aide au développement

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Il est temps de passer à autre chose: le développement d'une réponse à la culture du pavot à opium en Afghanistan basée sur l'aide au développement

1 novembre 2016

Après presque 15 depuis la chute des Talibans, il existe toujours des incertitudes à propos des discussions sur les politiques contre les drogues. Ceci est le cas car ces débats sont soutenus par des connaissances superficielles ou malavisées du coquelicot d’opium et de son rôle comme moyen de subsidence en milieux ruraux.

Ceci n’est pas une surprise car les législateurs et la communauté internationale, qui sont interdis de sortir de Kabul et de leurs enceintes sécurisées, sont déconnectés de la réalité rurale. D’une autre partie il existe une tendance naturelle à minimiser l’importance et même d’ignorer des problèmes qui paraissent impossible à résoudre. Une grande partie des politiques proposées reflètent une façon de penser dépassée qui a échouée, particulièrement la recherche d’une solution miracle ou d’une culture qui pourrait compéter avec le coquelicot d’opium.

Cette focalisation est en grande partie le résultat de la manière dont l’information et les analyses sont présentées aux législateurs, en particulier les estimations annuelles de l’étendue des cultures d’opium et des quantités récoltées présentées par l’Office des nations unies contre la drogue et le crime (UNODC) ainsi comme ses analyses des raisons pour lesquelles les agriculteurs cultivent le coquelicot d’opium. Les aspects les plus problématiques de cette méthodologie sont 1) l’analyse des raisons pour lesquelles les agriculteurs cultivent le pavot à opium et 2) la supposition d’un choix binaire entre la culture de blé et de coquelicot d’opium.

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