Les consommatrices de drogues refusent de se faire soigner par peur de perdre leurs enfants, selon l’ONUDC

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Les consommatrices de drogues refusent de se faire soigner par peur de perdre leurs enfants, selon l’ONUDC

9 juillet 2015

D’après le rapport annuel de l’United nations office on drugs and crime (UNODC), les femmes usagères de drogues plus stigmatisées que les hommes auraient aussi plus de difficulté à intégrer un programme de traitement, faute de pouvoir ou de vouloir s’éloigner de leur foyer, par peur que la garde de leurs enfants leur soit retirée. Si les femmes représentent au niveau mondial un tiers des usagers de drogues, en revanche seul un usager sur 5 en traitement est une femme. D’après ce même rapport, les femmes usagères de drogues sont plus nombreuses à être orientées par les services sociaux alors qu’elles recherchent de l’aide pour d’autres motifs, dont des troubles de la santé mentale. Enfin, les tendances de consommation varient entre hommes et femmes. Les femmes sont plus enclines au mésusage de médicaments sur prescription et trois fois moins nombreuses que les hommes à consommer du cannabis, de la cocaïne ou des amphétamines.

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