Les experts s'accordent sur l'importance de mettre à disposition une gamme de stratégies non moralisatrices et respectueuses pour soutenir à la fois pour les personnes qui trouvent du plaisir dans le chemsex et pour ceux qui en souffrent.
Le Movement for Family Power souligne les étapes importantes nécessaires pour mettre fin à la « guerre à la drogue » qui touche les familles, telles que la décriminalisation de l'usage de drogues par les parents et la suppression des obstacles à l'accès aux soins de santé, afin de donner la priorité au bien-être des personnes enceintes et des familles opprimées par les systèmes de contrôle.
Metzineres et l'IDPC illustrent, par des documents officiels, des recherches et des témoignages personnels, la nécessité d'éliminer la discrimination, la criminalisation et la violence systématique à l'encontre des femmes et des personnes de diverses identités de genre qui font usage de drogues.
FEDITO BXL examine la littérature et formule des recommandations sur les défis auxquels sont confrontées les femmes usagères de drogues, notamment en ce qui concerne la violence patriarcale, le travail sexuel, la parentalité et l'accès aux services spécialisés.
La CIJ, avec l'ONUSIDA et le HCDH, présente une approche fondée sur les droits humains des lois criminalisant les comportements liés au sexe, à la consommation de drogues, au VIH, à la santé sexuelle et reproductive, au sans-abrisme et à la pauvreté.
Les centres de réhabilitation obligatoires pour les personnes qui font usage de drogues constituent une grave violation des droits humains et doivent être remplacés par un traitement volontaire, basé sur la communauté, qui fournit des services fondés sur des données scientifiques et sur les droits humains.
La campagne Soutenez. Ne punissez pas donne un aperçu des activités menées dans le cadre de la Journée mondiale d'action de 2022, qui, chacune à leur manière, ont contribué à relier les processus d'élaboration des politiques aux réalités du terrain, à renforcer le pouvoir des citoyens et à remettre en cause la criminalisation dans ses fondements.
Amnesty International met en lumière les violations des droits humains commises au nom des politiques en matière de drogues, notamment les violences policières, les détentions arbitraires et les obstacles à la réduction des risques.
Le WHRIN résume les actions organisées par des femmes usagères des drogues et leurs allié·es pour commémorer 16 jours d'activisme contre la violence sexiste.
Les profils des femmes incarcérées sont remarquablement similaires : la plupart sont des mères, qui se retrouvent souvent seules à assumer la responsabilité de leur foyer, et qui ont été confrontées à des situations de vulnérabilité.
Le Forum de la société civile sur les drogues identifie de clairs progrès dans l’inclusion des questions liées au genre et d’une perspective en la matière dans la nouvelle Stratégie et le Plan d’action de l’UE en matière de drogues, mais reconnaît qu'il est crucial de continuer à progresser et formule des recommandations.
Les risques liés aux drogues sont aggravés, et non réduits, par la répression et la criminalisation qui y sont associées, qui nuisent déjà aux femmes de plusieurs façons spécifiques et généralisées.