Le WHRIN résume les actions organisées par des femmes usagères des drogues et leurs allié·es pour commémorer 16 jours d'activisme contre la violence sexiste.
Les profils des femmes incarcérées sont remarquablement similaires : la plupart sont des mères, qui se retrouvent souvent seules à assumer la responsabilité de leur foyer, et qui ont été confrontées à des situations de vulnérabilité.
Le Forum de la société civile sur les drogues identifie de clairs progrès dans l’inclusion des questions liées au genre et d’une perspective en la matière dans la nouvelle Stratégie et le Plan d’action de l’UE en matière de drogues, mais reconnaît qu'il est crucial de continuer à progresser et formule des recommandations.
Les risques liés aux drogues sont aggravés, et non réduits, par la répression et la criminalisation qui y sont associées, qui nuisent déjà aux femmes de plusieurs façons spécifiques et généralisées.
HRI dresse l'inventaire d'une multitude d'obstacles à l'accès aux services de réduction des risques, notamment la stigmatisation, la violence sexiste et structurelle, la criminalisation, l'incarcération et le nombre limité de services tenant compte des spécificités du genre.
En Argentine, une proposition législative vise à réduire la récidive chez les femmes ayant été emprisonnées en s'attaquant aux difficultés handicapantes auxquelles elles sont confrontées dans leurs recherches d'un emploi et d'un logement stables en raison de la stigmatisation.
Les politiques répressives en matière de drogues et la stigmatisation persistante augmentent les risques associés aux drogues et les obstacles à l'accès aux services de santé et de réduction des risques.
WHRIN résume les activités menées dans 13 pays par des femmes pour attirer l'attention sur l'échec et les impacts genrés de la prohibition des drogues.
Les descentes de police, arrestations, incarcérations et abus extrajudiciaires sont corrélés à des résultats négatifs pour la santé des femmes et à un risque accru d'overdose.
L’emprisonnement de femmes pour des infractions liées aux drogues augmente rapidement, menant à des violations de leurs droits humains et ceux de leurs familles.
La HCDH souligne l'importance de réformer les cadres juridiques et politiques punitifs, de réduire la stigmatisation et de la discrimination, et de lutter les inégalités de genre et la violence qui y est associée, afin de respecter les engagements mondiaux relatifs au VIH 2030.