Il est temps de discuter honnêtement des politiques antidrogues au Maroc

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Il est temps de discuter honnêtement des politiques antidrogues au Maroc

7 avril 2016
Khalid Tinasti

Par Khalid Tinasti

Dans quelques semaines se tient à l’Assemblée générale des Nations unies une session extraordinaire sur le problème mondial des drogues (SEAGNU). Cette SEAGNU doit approuver des recommandations pratiques qui seront transposées dans les lois nationales des 193 pays membres de l’ONU. L’intérêt majeur de cette session est sa nature éminemment politique, loin des débats techniques qui ont lieu au sein de la Commission des stupéfiants, l’organe onusien en charge des drogues illicites. Surtout, cette session se déroule à un moment charnière, alors que certains pays légalisent et régulent certaines drogues illicites, d’autres durcissent leurs législations pénales afin de combattre les drogues. Le monde n’a jamais été aussi divisé sur la réponse à donner aux drogues.
Au Maroc aussi le débat est ouvert. Notre pays se place en première ligne lorsqu’il s’agit de drogues. Selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), notre pays reste un des premiers producteurs de cannabis dans le monde même si les autorités réduisent chaque année, à travers des programmes pour le développement alternatif intégré, les surfaces cultivées de cannabis, avec 47.196 hectares actuellement concernés principalement dans le Rif.

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Thumbnail: Flickr Sebastian Cem