La décision du gouvernement d'accorder au cannabis thérapeutique un statut ad hoc, plutôt qu'une légalisation complète, à la suite de résultats positifs pour les patients, soulève des inquiétudes quant à l'accès limité et au recours potentiel à des sources illégales, perpétuant ainsi la souffrance.
Les problèmes de l'action policière, l'ambiguïté des politiques de régulation et le manque d'infrastructures pour évaluer les usages bénéfiques entravent la recherche sur les propriétés médicinales du cannabis.
Fischer et al. évaluent cinq années de régulation du cannabis, notamment en ce qui concerne la réduction des contacts avec le système judiciaire pénal et la stabilité de la prévalence chez les jeunes, ainsi que les tendances en matière de visites aux urgences et de conduite en état d'ébriété.
En analysant les effets de la régulation du cannabis, le gouvernement doit veiller à assurer l'équité envers les populations indigènes et les groupes racisés qui ont toujours été les perdants de la « guerre à la drogue ».
Bien qu'il reste encore du chemin à parcourir pour parvenir à un consensus sur la réforme, la volonté de dépasser l'orthodoxie de la prohibition est de plus en plus claire.
L'évolution, voire la révolution des politiques des drogues étatsuniennes, constituera le sujet principal du 11ème séminaire dédié à la thématique organisé par le Conservatoire national des arts et métiers.
Si la création d'un marché légal est louable, négliger le potentiel économique plus large de ce secteur, y compris l'usage récréatif et le développement de l'expertise locale, c'est manquer l'occasion de devenir un leader mondial de l'industrie.
À l'instar des pays voisins, le ministre belge de l'économie se prononce en faveur d'un modèle de régulation légale du cannabis, afin de mieux guider les consommateurs, d'interdire la vente aux mineurs et de réorienter vers l'État les recettes tirées du milieu criminel.
La commission des affaires intérieures demande au gouvernement britannique de revoir sa législation obsolète en matière de drogues et d'adopter une approche fondée sur la santé publique.
Les communautés cultivatrices qui dépendent du cannabis en tant que source de revenus accueilleraient favorablement la possibilité d'une transition vers le marché formel, sans stigmatisation ni criminalisation.