La Journée mondiale d’action reflète un mouvement croissant contre la « guerre à la drogue », rassemblant des communautés sous une bannière commune pour exiger des politiques respectueuses des droits, la réduction des risques et des actions collectives pour un avenir plus juste. Pour en savoir plus, en anglais, veuillez lire les informations ci-dessous.

Whether championed and co-developed by the Maleku indigenous community in Costa Rica, farmers in Zambia, sex workers in Kenya, or opioid agonist therapy clients in Ukraine, this year’s efforts took 

’s reach beyond our usual stomping grounds and brought diverse communities closer together. Activities around the world reinvigorated and underpinned our collective work to end the “war on drugs” and implement changes centred around the protection of human rights and dignity.

Combining advocacy efforts with policymakers, harm reduction programming, outreach initiatives, community engagement, and unifying actions, the campaign continued to bring people together for our collective wellbeing and a brighter future. These efforts incorporated issues and groups targeted by intersecting forms of violence and neglect, creating space to acknowledge our differences whilst recognising our similarities, and building on this diversity to ensure nobody is left behind.

Through expanding our ecosystems of change, we move closer to a fairer world where we can all fit and thrive.

Cultiver des écosystèmes de changement pour un impact durable : Journée mondiale d’action Support. Don’t Punish 2024 – Rapport résumé

La conférence rassemble le mouvement croissant et dynamique de réforme de la politique en matière de drogues. Pour en savoir plus, en anglais, veuillez lire les informations ci-dessous.

Reform Drug Policy. Join us in Detroit. #Reform2025

The Reform Conference is the premier gathering of the growing and dynamic drug policy reform movement. Every other year, the 

 hosts this event, bringing together people working on the full range of drug policy issues from across the United States and around the world to listen, learn, and strategize. In 2025, the conference will take place in Detroit, Michigan from November 12-15.

The International Drug Policy Reform Conference took place October 18-21, 2023, in Phoenix, Arizona. Attendees spent three days building community with people committed to finding alternatives to the war on drugs while participating in sessions given by leading experts from around the world. More than 1,500 attendees representing over 50 countries joined us!

 and to strategize and mobilize reform with you in 2023.

We strategized, built community, and organized around:

Decriminalizing Drugs and Building Health-Based Alternatives

Ensuring Our Systems Help, Not Hurt by Uprooting the Drug War from Our Daily Lives

Reinvesting Resources into Communities and Divesting from Punitive Police Responses

Rethinking and Reducing Punishment of People in the Drug Trade

Legalizing and Regulating Drugs the Right Way

 to see programs and videos from previous years.

Conférence internationale sur la réforme de la politique des drogues 2025

Traduit en français par la Fédération Addiction

Malgré les milliards dépensés dans le contrôle des drogues, les politiques européennes en la matière sont pour l’heure impuissantes à protéger la santé et la sécurité de toutes et tous.

La consommation de drogues atteint des records historiques. De nouvelles substances arrivent chaque année sur le marché européen. Les politiques de guerre contre les drogues ne parviennent pas à enrailler la montée en puissance du grand banditisme. Les faits montrent que la prévention, le soin et la réduction des risques sont nécessaires pour sauver des vies et protéger les populations mais les services destinés aux personnes utilisatrices de drogues manquent de ressources et de soutien politique.

Les élections européennes de 2024 doivent apporter un changement de paradigme. Ce manifeste présente une vision pour une politique européenne des drogues pragmatique, innovante et centrée sur les droits humains qui permettra de garantir la sécurité et la santé des populations. Nous invitons toutes les organisations de la société civile européenne, les partis politiques et les candidat·e·s à soutenir les appels à l'action suivants.

Ensemble, nous construirons une politique des drogues qui prépare l'Europe à l'avenir.



Ouvert à toustes, initié par Correlation – Réseau européen de réduction des risques liés à la drogue, le Consortium international pour une politique des drogues (IDPC), NEWNet Enjoying Safer Nightlife.

Accroître les investissements dans la santé et les services sociaux

La consommation de drogues en Europe atteint des niveaux record et la présence croissante de nouvelles substances psychoactives, dont les opioïdes de synthèse, constituent des signes alarmants. La répression et le contrôle des drogues ont échoué à arrêter cette nouvelle menace dans d'autres régions du monde et n’y arriveront pas plus en Europe. Pour se préparer à ces défis, les institutions européennes doivent donner la priorité au soutien et au financement des services de santé et de soins intégrés qui ont fait leurs preuves. Pour sauver des vies et assurer la sécurité des populations, plutôtque de punir les personnes qui utilisent des drogues, il est nécessaire de renforcer les services qui lessoutiennent.

La politique des drogues de l'UE doit être rééquilibrée en mettant fin à la priorité actuellement donnée à la répression sur la santé. Les institutions européennes doivent accroître leurs investissements et leur soutien aux programmes de prévention ciblée, aux traitements volontaires fondés sur des données probantes, à la réduction des risques qui sauve des vies (y compris la prévention du VIH/sida et de l’hépatite C, les traitements par agonistes opioïdes, la délivrance de naloxone, les services d’analyse de drogues et les salles de consommation à moindre risque), ainsi qu'aux services par et pour les populations concernées, qui peuvent le mieux toucher celles et ceux qui en ont besoin.

Abandonner les politiques de guerre contre les drogues

Il est temps d'abandonner les politiques de guerre contre les drogues qui, bien qu'elles coutent des milliards, ne réussissent pas à réduire la taille des marchés illégaux de la drogue, à freiner le grand banditisme ou à réduire la violence. Les politiques et les discours qui stigmatisent et répriment les consommateur·trice·s de drogues et lespublics marginalisés doivent être remplacés par des interventions fondées sur des données probantes, l'inclusion et les droitshumains.

Pour garantir une approche intégrée, holistique et intersectionnelle des drogues, les institutions européennes de santé doivent jouer un rôle central dans l'élaboration de la politique des drogues de l'UE. Celle-ci doit être intégrée dans les politiques sociales, sanitaires et économiques et ne pas être laissée aux seules mains des forces de l'ordre.

Les institutions européennes doivent intégrer une approche inclusive, fondée sur les droits humains et l'égalité femmes-hommes, et soutenir sans équivoque la dépénalisation des consommations afin d'éliminer la stigmatisation et améliorer l'accès auxservices.

La nouvelle Agence de l'UE sur les drogues doit créer des indicateurs permettant de contrôler l'efficacité et l'impact des approches actuelles de la politique en matière de drogues, telles que la prévention de la délinquance et la réduction de la demande et des risques (y compris sur la stigmatisation, l'accès aux services et les droits humains) et mener des recherches davantage axées sur les politiques. Les institutions de l'UE chargées de défendre les droits humains, les valeurs de l'UE et l'état de droit doivent également être impliquées.

Une politique des drogues plus sûre et plus efficace nécessite la participation des organisations de la société civile : ce sont elles qui travaillent quotidiennement avec les populations, peuvent atteindre les publics vulnérables et sont les mieux informées des nouvelles tendances sur les marchés des drogues. La politique des drogues de l'UE doit refléter le principe « rien sur nous sans nous » en impliquant d'abord et avant tout les populations concernées et les personnes qui utilisent des drogues.

Les mécanismes de participation de la société civile à la politique européenne des drogues, y compris le Forum de la société civile sur les drogues dans l'UE, doivent être financés et soutenus de manière appropriée et être consultés de manière sérieuse parla Commission européenne, l’Agence de l'UE sur les drogues et de toutes lesinstitutions de l'UE concernées. Ils devraient inclure des représentant·e·s des populations affectées, notamment des personnes qui utilisent des drogues, des jeunes, des femmes et des personnes touchées de manière disproportionnée par la pénalisation, la stigmatisation et ladiscrimination.

Explorer des approches novatrices, y compris la régulation responsable

Une politique pragmatique en matière de drogues exige d'explorer des approches novatrices du marché de la drogue, y compris la régulation responsable de drogues tel que le cannabis, comme une mesure clé visant à protéger la santé et les droits humains et réduire le pouvoir du grand banditisme. L'UE devrait faciliter ces innovations et évaluer leur impact sur la santé, la sécurité et les droitshumains.

Les responsables politiques européen·ne·s doivent veiller à ce que les lois et les politiques européennes facilitent l'adoption d'approches novatrices du marché des drogues, y compris la régulation responsable. L'Agence européenne des médicaments devrait contrôler l'impact des politiques et des réglementations en matière de drogues, afin de permettre l'élaboration de politiques fondées sur des données probantes. Cela favorisera l'apprentissage mutuel, augmentera l'adoption des meilleures pratiques, contribuera à des solutions pragmatiques et préparera l'Europe pour l'avenir.

Alliance Nationale des Communauté pour la Santé (ANCS)

Asociace poskytovatelů adiktologických služeb, z.s.

Correlation European Harm Reduction Network (C-EHRN)

Episteme - Investigació i Intervenció Social

International Drug Policy Consortium (IDPC)

RefletsduReel (RdR) - Asud auto-support usagers de drogues

Pour une politique des drogues qui rende l'Europe plus sûre, en meilleure santé et plus juste - Manifeste pour les élections européennes 2024

Au-delà de la culpabilité de l'ancien président, le pays doit s'engager dans un processus de responsabilisation et de changement afin que cette tragédie ne se reproduise pas. Pour en savoir plus, en anglais, veuillez lire les informations ci-dessous.

Tides are turning against those who instigated the war on drugs under the previous administration. Despite President Marcos’ pronouncement that he will “not lift a finger” to assist the International Criminal Court in its probe on former president Rodrigo Duterte’s crimes against humanity, recent events have pointed to growing apprehension in the Duterte camp. The ongoing rift between the Dutertes and Marcoses further creates a fragile situation that will keep the drug war instigators constantly on their toes.

Undoubtedly, the arrest of Duterte and his ilk would be a big step toward justice for the drug war victims and their aggrieved families. But beyond Duterte’s arrest, there are critical issues fundamental to moving past the war on drugs. First, we must have a thorough accounting of the harm caused by this war; second, a progressive drug policy alternative must be laid out, and finally, we need to change the narrative toward a more humane approach to substance abuse.

Any effort for reform must start with a clear and honest assessment of what happened previously. The death toll is a common way to start. The number of deaths alone is enough to trigger outrage, although as the corpses piled up, the staggering numbers slowly lost their shock value. Near the end of Duterte’s term, only the organization Dahas continues to keep tabs on the death toll. Sadder still is the fact that the killings are just a sliver of the harm done. Children have to bear the trauma of seeing their fathers shot. Distrust prevails in barangays where neighbors and local officials listed “drug suspects” in their own community. Professional groups who were expected to push for an evidence-informed health policy fell silent, with some subscribing to the hegemony on substance use.

La « guerre à la drogue » aux Philippines ne s'arrêtera pas avec Duterte en prison

Chers lecteurs et lectrices du journal l’Arbre à Palabres, 

Nous sommes heureux de vous présenter le quatrième numéro de notre/votre journal. Nous tenons à exprimer notre gratitude envers tous ceux qui nous ont fait part de leurs retours positifs et nous ont apporté leur soutien. Nous avons délibérément choisi de publier ce numéro le 26 juin, à l’occasion de la journée internationale du «Support, don’t punish» (Soutenez, ne punissez pas). Cet événement, célébré dans plus de 275 villes et 95 pays, vise à sensibiliser à la lutte pour le soutien plutôt que la répression. Les usagers de drogues d’Afrique et du monde entier ont davantage besoin de soutien que de punition. C’est dans cet esprit que nous vous proposons ce numéro. 

Vous trouverez dans ce numéro plusieurs articles portant sur l’usage de cannabis chez les UDI sous traitement au Sénégal, le rôle du patient expert, le résumé d’une étude sur la toxicité des drogues, des news, une présentation de «Savoir + Risquer -», un témoignage de Nicolas de l’Ile Maurice, une présentation de l’injection à moindre risque ainsi qu’une interview du Professeur BA du Sénégal. Le prochain numéro sera réalisé en collaboration avec le WADPN (West African Drug Policy Network). Nous aborderons plus en détail les différentes politiques des drogues dans la région ouest-africaine. 

Nous avons décidé d’aller plus loin en produisant une version imprimée pour la distribuer dans les lieux de consommation de drogues. Nous espérons que cela permettra à un plus grand nombre de personnes de découvrir notre travail et de prendre conscience de l’importance de la réduction des risques et du respect des droits humains. 

Ce numéro a pu voir le jour grâce aux soutiens financiers «d’Apothicom» et de «Savoir + Risquer -» et nous tenons à les remercier chaleureusement pour leur confiance. Nous avons également le plaisir d’accueillir Omry au sein de notre équipe rédactionnelle. Forte de son expérience et de ses compétences, elle nous a apporté une précieuse aide dans la rédaction de ce numéro. Si vous souhaitez devenir un relais de diffusion, veuillez contacter notre équipe de rédaction à l’adresse suivante : j.arbreapalabres@gmail.com. Nous savons que nous pouvons compter sur votre soutien pour diffuser au maximum ce numéro.

L'arbre à palabres - Numéro 4

Des activistes pour la réduction des risques ont créé ce lieu dans le cadre d'un acte de désobéissance civile, soulignant les lacunes de l'action du pays en matière de santé publique à l'égard des personnes qui font usage de drogues. Pour en savoir plus, en anglais, veuillez lire les informations ci-dessous.

In order to raise public awareness of effective overdose-death prevention methods, activists set up an unofficial drug consumption room in the middle of Helsinki.

A tent was set up in the centre of Helsinki, where those who inject drugs could come and use them safely, with the support of health professionals offering help, advice, hygienic equipment, and food. The facility aimed to prevent drug overdoses and infections related to the sharing of injecting equipment.

At around 4:50 p.m. on Wednesday, the police arrived and asked the activists to disassemble the tent. The tent was disassembled shortly after.

According to the organisers, the police argued that there was a reasonable suspicion that people committed crimes in the tent. However, according to the organisers, no one has visited the tent to use drugs, so there is no reason for the police to suspect.

According to Juha-Pekka Pääskysaari, one of the organisers of the event, this was an act of civil disobedience, borne out of the frustration of professionals and activists that the establishment of drug consumption rooms in Finland has progressed so slowly.

Pääskysaari, like other volunteers, said he was not representing any organisation. The action was organised by individual citizens protesting repressive drug policies.

“Simply put, this is civil disobedience,” said Pääskysaari. “By setting up this room, we want to highlight how people with substance abuse are treated in society. How can there be one group of people in this society whose illness is treated as a crime?”

La police démolit un lieu « illégal » de consommation à moindres risques à Helsinki

Le gouvernement vise à identifier des changements dans les lois, les politiques et les pratiques pour réduire les risques associés aux drogues. 

Pour en savoir plus, en anglais, veuillez lire les informations ci-dessous.

The Cabinet has approved a new Citizens' Assembly on drug use at its meeting in Dublin.

In a statement, the Government said the assembly will be asked to consider the legislative, policy and operational changes the State could make to significantly reduce the harmful impacts of ilegal drugs on individuals, families, communities and wider society.

Chief Whip and Minister of State with responsibility for Public Health, Well Being and the National Drugs Strategy, Hildegarde Naughton, said: "Drug use affects all members of society, whether directly or through families and communities, and it imposes significant health and financial costs. Involving citizens in decision-making on drugs policy is therefore appropriate.

"I want to ensure that the voice of young people is heard at the Citizens' Assembly, as they can be particularly impacted by drug use. To this end, I have initiated a consultation with young people through Comhairle na nÓg and youth drug projects in disadvantaged areas, which will be presented to the Citizens' Assembly for its consideration".

Minister Naughton said she would bring forward a motion to the Dáil and Seanad next week to formally establish the assembly.

It is expected to begin its work in April and conclude the process by the end of this year.