Les prestataires de réduction des risques et les réseaux de personnes qui consomment des drogues travaillent côte à côte pour répondre aux besoins des personnes qui consomment des drogues et sont à la rue.
Les personnes LGBTQ+, en particulier les personnes de couleur et les personnes à faibles revenus, sont touchées de manière disproportionnée par le maintien de l'ordre.
L’Organisation mondiale contre la torture dénonce des «exécutions délibérées» de nombreux enfants par la police et appelle à des sanctions contre les responsables.
Alors le gouvernement français lance une amende forfaitaire délictuelle pour usage de stupéfiants, le besoin de sortir des politiques répressives et inefficaces est encore plus vif.
Alors que la pandémie Covid-19, et les réponses des gouvernements à celle-ci, exacerbent des inégalités qui posent des risques et des difficultés spécifiques aux personnes qui utilisent des drogues, les États doivent saisir cette occasion pour mettre en place des politiques efficaces afin de protéger leurs droits.
Il faut pérenniser et généraliser les évolutions en matière de réduction des risques et et d'accompagnement des personnes qui consomment des drogues amorcés pendant la pandémie.
Pour une soixantaine d’élus de tous bords et des médecins la dépénalisation puis la légalisation du cannabis sont des mesures logiques qui suivent les évolutions du monde actuel.
La criminalisation du travail du sexe et de la consommation de drogues touche de manière disproportionnée les travailleuses du sexe de la communauté LGBTQ+ en augmentant le nombre d'agressions et d'overdoses mortelles et en les exposant à des conditions carcérales dangereuses en ces temps de Covid-19.