Une focalisation simpliste sur les politiques de réduction de l'offre néglige les violences que les répressions laissent derrière elles, notamment dans les communautés marginalisées.
Environ 60 % de la population carcérale cambodgienne, qui dépasse de 343 % la capacité d'accueil des prisons, est détenue pour des infractions liées aux drogues.
L'IDPC et Amnesty International appellent le rapporteur spécial sur le Cambodge et le Conseil des droits de l'homme à exhorter le gouvernement cambodgien à réduire de manière significative les détentions et incarcérations arbitraires, notamment en révisant et en amendant les politiques répressives en matière de drogues.
Une interdiction de l'une des rares sources de revenus des communautés agricoles serait un désastre pour des millions de personnes déjà au bord de la famine.
L’invasion risque d’ancrer et d’accentuer la répression exercée par le gouvernement sur les organisations perçues comme épousant des valeurs considérées comme « occidentales » par le régime, y compris celles qui sont actives dans la réduction des risques et la prévention du VIH.
Jean-Félix Savary (GREA) discute les raisons au cœur de cette crise, y compris les entraves à l’accès aux services de santé et de réduction des risques et les politiques punitives.