L'étude met en lumière l'état désastreux de la prestation de services aux personnes usagères des drogues, et appelle à des investissements importants dans les systèmes de santé et de soutien.
Pendant un demi-siècle, les politiques nationales en matière de drogues ont été fondées sur des paniques morales subséquentes ancrées dans la discrimination contre les communautés marginalisées.
La Déclaration politique représente un progrès, mais la route vers la fin de l'épidémie de VIH est longue et le temps pour concrétiser les engagements internationaux est compté.
La « guerre à la drogue » a été conçue comme une solution aux problèmes liés à la santé publique, à la violence et au crime organisé ; qui ont tous été aggravés par cette approche.
Lorsqu'elle est fondée sur une approche axée sur la santé et les droits humains, la décriminalisation fournit un cadre juridique favorable qui promeut, protège et réalise le droit à la santé des personnes usagères de drogues.
La grande majorité des décès liés d'une quelconque manière à la police concerne des pouvoirs d'une grande portée de la police, notamment en ce qui concerne les infractions mineures en matière de drogue, les crises de santé mentale et les opérations spéciales de « guerre à la drogue ».
Le Congrès a affecté des fonds spécifiquement à des programmes qui distribuent des seringues stériles et d'autres outils destinés à protéger les personnes usagères de drogues.
Le système de contrôle des drogues a favorisé le développement d'un marché informel puissant et reconduit la majorité des fonds publics en relation aux drogues vers des approches coercitives, aux dépens de la santé publique.