Le nouveau Secrétaire général, Antonio Guterres, pourrait promouvoir le modèle portugais de dépénalisation approuvé lors de son mandat de Premier ministre.
Dainius Pūras, rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à la santé, et Julie Hannah, co-directeur du BMJ, affirment que la prohibition porte atteinte au droit à la santé et au droit fondamental à la dignité humaine et qu’il est temps de décriminaliser et d’aller en direction d’une régulation des substances placées sous contrôle.
Marlene Mortler, la commissaire aux drogues du gouvernement allemand, a mené des actions de lobbying pour parvenir à la décision de permettre aux patients d’acheter du cannabis dans leur pharmacie locale avec une prescription d’un médecin.
En dépit du fait qu’ils sont à la fois inhumains et inefficaces, il y a 17 centres de désintoxication obligatoire au Cambodge, dont la suppression est prévue parallèlement à la construction de centres de traitement volontaire.
Si l’on se base sur le cabinet de Trump et sur sa rhétorique de maintien de l’ordre, la nouvelle administration américaine semble s’apprêter à revenir à une époque où la violence régnait et où d’innombrables vies ont été gâchées en Amérique Latine par le rêve illusoire d’un « monde sans drogue ».