The Lawyers Collective is one of the leading public interest service providers in India with a proven record of setting high standards in human rights advocacy, legal aid and litigation. It was created to provide expert legal assistance to the underprivileged, especially women and children, workers in the unorganised sector and other members of marginalised groups.

El Lawyers Collective es uno de los principales proveedores de servicios públicos en la India. Ha establecido normas estrictas en cuanto a la promoción de los derechos humanos, de asistencia jurídica y de litigios. El colectivo fue creado para proporcionar una asistencia jurídica a personas desfavorecidas, especialmente mujeres y niños, los trabajadores del sector no-estructurado y otros miembros pertenecientes a grupos marginados.

Le Collective a été créé dans le but de fournir une assistance juridique aux personnes défavorisées, en particulier aux femmes et aux enfants, aux travailleurs du secteur non-organisé et autres groupes marginalisés.

Lawyers Collective

Lever le moratoire mis en place il y a 43 ans serait un grand pas en arrière pour le respect des droits humains. Pour en savoir plus, en anglais, veuillez lire les informations ci-dessous.

LONDON [27 JUNE 2019] – Harm Reduction International and almost 120 human rights organisations from around the world – including Amnesty International and the International Commission of Jurists – published open letters today calling on the United Nations’ major drug control bodies to intervene and help stop Sri Lanka’s move to resume executions after 43 years.

President Maithripala Sirisena signed the execution warrants this week for four people convicted of drug-related offences.

The letters – sent to the International Narcotics Control Board (INCB) and UN Office on Drugs and Crime (UNODC) – underscore that the death penalty for drug offences violates international human rights law. The signatories state that “Remaining silent as Sri Lanka puts an end to a 43-year de facto moratorium on executions would strike a blow to the INCB’s and UNODC’s commitments to human rights compliance as a core principle of international drug policy.”

Giada Girelli, human rights analyst at Harm Reduction International, said: “There is simply no evidence that the death penalty is an effective deterrent against the drug trade. President Sirisena’s move is a gross violation of human rights – UN bodies must urge authorities in Sri Lanka to reverse this and work to consign the death penalty to the history books.”

Harm Reduction International’s latest research shows that global executions for drug offences fell by almost 90% from 2015-18, in large part because of judicial reforms in Iran. Of the 35 countries that retain the death penalty for drug offences, only four carried out executions in 2018 (China, Saudi Arabia, Iran and Singapore).

Une centaine de groupes de défense des droits humains exhortent l’ONU à exiger l’annulation des exécutions pour délits de drogue au Sri Lanka

LONDRES (2 août 2016) – La société civile du monde entier, y compris d’éminentes ONG de défense des droits humains, demande aux autorités chargées du contrôle des drogues aux Nations Unies de prendre des mesures immédiates pour mettre fin aux exécutions arbitraires de personnes suspectées d’avoir commis des délits liés à la drogue aux Philippines. Depuis le 10 mai 2016, plus de 700 personnes ont été assassinées par la police et la milice aux Philippines pour leur implication supposée dans l’usage ou le trafic de drogues. Ceci, suite la campagne du Président Duterte, récemment élu à la tête du pays, pour éradiquer la criminalité dans les six prochains mois.

Jusqu’à présent cependant, l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) et l’Organe International de Contrôle des Stupéfiants (OICS) – les agences des Nations Unies responsables de la lutte anti-drogue au niveau mondial – ont omis de condamner les Philippines pour ces flagrantes violations des droits humains commises au nom de la guerre contre la drogue.

Ce sont 329 organisations non-gouvernementales qui envoient aujourd’hui une lettre ouverte au directeur général de l’ONUDC, M. Yury Fedotov, et au président de l’OICS, M. Werner Sipp, afin de leur demander de prendre des mesures immédiates pour de mettre un terme à ces exécutions arbitraires.

« Nous appelons les organes des Nations Unies chargés du contrôle mondial des drogues de condamner publiquement ces atrocités aux Philippines. Ces assassinats insensés ne peuvent être justifiés par des mesures de contrôle des drogues », affirmait Ann Fordham, directrice générale du Consortium International sur les Politiques des Drogues (IDPC). « Leur silence est inacceptable alors que des personnes sont assassinées en pleine rue jour après jour », poursuit-elle.

La lettre ouverte invite l’ONUDC et l’OICS à appeler Président Duterte à :

Mettre immédiatement fin aux incitations à tuer les personnes suspectées de consommer de la drogue ou d’être impliquées dans le trafic de drogues,

Respecter les obligations internationales relatives aux droits humains, telles que les droits à la vie, à la santé, à un procès juste et équitable, établis au sein des traités relatifs aux droits de humains signés par les Philippines,

Promouvoir des services de traitement et de réduction des risques fondées sur des preuves et le volontariat pour les usagers de drogues, de manière à remplacer le traitement forcé dans des camps militaires, et enfin

Ne pas réinstaurer la peine de mort pour les délits liés à la drogue.

Pour toute question, veuillez contacter :

Gloria Lai (en Anglais, basée en Thaïlande)

Marie Nougier (en Français, basée en Angleterre)

Senior Research and Communications Officer

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Données clés sur la crise de la politique des drogues aux Philippines:

Le Président Rodrigo Duterte a été élu président le 30 Mai 2016 et a débuté son mandat présidentiel le 30 Juin. Il a lancé une guerre contre la drogue dans le cadre de laquelle la police et les citoyens étaient encouragés à tuer usagers et trafiquants de drogues

704 personnes ont été tuées entre le 10 Mai et le 29 Juillet 2016 (ABS CBN News)

Le Secrétaire d’Affaires en Communication Martin Andanar a par ailleurs déclaré que 60 000 usagers de drogues dépendants s’étaient rendus à la police (Daily Mail).

Déclarations par des groupes internationaux travaillant sur les droits humains:

Amnesty International, 10 Mai: Philippines: Le nouveau président doit rompre le cycle de violations de droits humains, et non pas l’aggraver

Amnesty International, 30 Juin: Philippines: Le Président Duterte doit rompre le cycle de violations des droits humains

Human Rights Watch, 25 Juillet: Les messages mitigés du Président Duterte sur les droits aux Philippines

Human Rights Watch, 12 Juillet: Les autorités philippines ignorent la forte augmentation des meurtres liés à la drogue

Déclarations par des groupes locaux travaillant sur les droits humains:

Philippine Alliance of Human Rights Advocates & Citizen’s Council for Human Rights, 14 Juillet: Arrêtez le massacre, demandent les défenseurs de droits humains à Duterte

Philippine Alliance of Human Rights Advocates & Citizen’s Council for Human Rights, 14 Juillet: Exécutions extra-judiciaires: Normaliser la criminalité sous l’égide de la paix et de la sécurité

Déclarations par des groupes travaillant sur la politique des drogues:

Drug Policy Alliance, 25 Juillet: Lors de son discours inaugural, le président tient sa promesse de tuer en masse les usagers et dealers de drogues en appelant la population à se montrer sans pitié

Asian Network of People Who Use Drugs & International Network of People Who Use Drugs, Juillet: Philippines: Un appel pour mettre fin aux exécutions, à la pauvreté et à l’exclusion

Plus de 300 ONG appellent les Nations Unies à prendre des mesures immédiates pour mettre fin aux centaines d’exécutions arbitraires de personnes suspectées de délits de drogue aux Philippines

 In an unprecedented decision, the Bombay High Court struck down the mandatory death penalty for drug offences, becoming the first Court in the world to do so. Announcing the order via video conferencing, a division bench of Justices A.M Khanwilkar and A.P Bhangale declared Section 31A of the Narcotic Drugs and Psychotropic Substances Act, 1985 (NDPS Act) that imposes a mandatory death sentence for a subsequent conviction for drug trafficking ‘unconstitutional’.

The Court however, refrained from striking down the law, preferring to read it down instead. Consequently, the sentencing Court will have the option and not obligation, to impose capital punishment on a person convicted a second time for drugs in quantities specified under Section 31A.

The decision brings some reprieve to Ghulam Mohammed Malik, a Kashmiri man sentenced to death by the Special NDPS Court in Mumbai in February 2008 for a repeat offence of smuggling charas [cannabis resin]. Because of the mandatory nature of the punishment under Section 31A as it stood then, Malik was sentenced to death, without consideration of individual circumstances or mitigating factors. The High Court’s verdict came in response to a petition filed by the 

 (IHRN), a consortium of NGOs working for humane drug policies, who assailed mandatory capital punishment as arbitrary, excessive and disproportionate to the crime of dealing in drugs.

Reacting to the order, Director of the Lawyers Collective, Anand Grover, who led the case for IHRN, said - “the order marks an important advance in drug policy and anti-death penalty campaigns. We will examine the decision fully to assess whether striking down the death penalty, as was done by the Supreme Court for Section 303 of the Indian Penal Code would have been more appropriate”.

Across the world, 32 countries impose capital punishment for offences involving narcotic drugs and psychotropic substances. Of these, 13 countries (including India until today) prescribe mandatory death sentences for drug crimes. In countries like Iran and China that actually carry out executions, drug offenders constitute the vast majority of those executed. In May last year, the Court of Appeal in Singapore upheld the mandatory death sentence imposed upon a young Malaysian for possession of heroin.“This is a positive development, which signals that Courts have also started to recognize principles of harm reduction and human rights in relation to drugs” remarked Luke Samson, President, IHRN.

Welcoming the decision, Rick Lines, Executive Director of Harm Reduction International, a UK based agency that specializes in drug control and human rights and the author of ‘The Death Penalty for Drug Offences: A violation of International Human Rights Law’ (2007), said “The Court has upheld at the domestic level what has been emphasised for years by international human rights bodies – capital drug laws that take away judicial discretion are a violation of the rule of law. India’s justice system has affirmed that it is entirely unacceptable for such a penalty to be mandatory. This will set a positive precedent for judicial authorities in the region, which is rife with draconian drug laws.”

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