Ce recueil d'essais met en évidence le fait que les exécutions extrajudiciaires approuvées par l'État au nom du contrôle des drogues ont moins à voir avec la préservation des valeurs culturelles qu'avec la conservation du pouvoir politique.
Les politiques répressives en matière de drogues et la stigmatisation persistante augmentent les risques associés aux drogues et les obstacles à l'accès aux services de santé et de réduction des risques.
Les activistes sont convaincus que l’abolition de l’application obligatoire de la peine de mort pour les infractions liées aux drogues est un premier pas pour limiter les conséquences destructrices de la « guerre à la drogue ».
S'il ne s'attaque pas sérieusement aux violations des droits humains et n’encourage pas les réparations, le programme commun des Nations unies aux Philippines risque d'institutionnaliser ces abus.
Le HCDH appelle le gouvernement philippin à adopter une approche transformatrice axée sur des solutions fondées sur les droits pour relever les défis persistants, notamment en ce qui concerne la « guerre à la drogue » destructrice.
Lei Yee et al. soulignent les avantages des interventions de réduction des risques pour réduire les méfaits liés à l'injection, tout en décrivant les obstacles liés à la disponibilité, au coût et à la confidentialité.
Alors que le pays maintient le recours obligatoire à la peine de mort pour les infractions liées à la vente de plus de 200 g de cette substance, le gouvernement en examine les applications médicales.
L'imposition obligatoire de la peine de mort et son recours pour les infractions liées aux drogues sont contraires aux droit et normes internationales en matière de droits humains.
Les descentes de police, arrestations, incarcérations et abus extrajudiciaires sont corrélés à des résultats négatifs pour la santé des femmes et à un risque accru d'overdose.