White et al. soutiennent que les preuves scientifiques, culturelles et juridiques distinguent clairement la coca de la cocaïne, et que la politique mondiale en matière de drogues doit corriger cette ancienne classification erronée issue des préjugés coloniaux.
L’IDPC a exhorté les experts à mettre fin à une injustice coloniale, en appelant au déclassement de la feuille de coca et à la pleine reconnaissance des traditions et des droits des peuples autochtones.
L’IDPC et cinq autres organisations ont appelé l’ONU à corriger des injustices historiques, respecter les perspectives autochtones et traiter les impacts néfastes des politiques actuelles en matière de drogues.
Le Comité de l’OMS examine la chimie, la pharmacologie et les usages de la feuille de coca, soulignant des effets thérapeutiques potentiels, une faible toxicité et peu de preuves de dépendance.
Zuluaga Duque et al. montrent comment les politiques de substitution de la coca continuent de miner l’autonomie des femmes en ignorant leurs conditions d’exploitation et d’exclusion, malgré leur rôle central dans la culture.
HRI et LANPUD appellent à réformer les lois punitives qui alimentent l’incarcération de masse et violent les droits, et à investir dans la santé, la réduction des risques et le leadership communautaire.
La criminalité organisée ne disparaîtra pas à coups de bombes, car les véritables solutions résident dans le démantèlement de la corruption et la réforme des politiques de prohibition.
La « guerre à la drogue » contre la cocaïne alimente la déforestation en Amazonie, renforce le crime organisé et met en danger les communautés autochtones, ce qui souligne la nécessité d’une réforme fondée sur les droits.
Cette frappe ayant causé la mort de 11 personnes soulève de graves inquiétudes quant à la légalité, la proportionnalité et l’usage de la force létale dans la lutte antidrogue.
Contre la criminalisation, l’invisibilité et la violence systémique, ces initiatives cherchent à élargir la réduction des risques et la réforme des politiques tenant compte du genre, en s’appuyant sur l’expérience vécue.
L’ambassadrice Laura Gil évoque le défi de remettre en question le régime mondial des drogues, briser les tabous et construire un avenir post-prohibition, coalition après coalition.