L’IDPC demande à l’ECDD de procéder à un examen d’experts sur la classification du cannabis : « La classification de substances … a un impact sur la vie, la santé publique et les droits humains des personnes [et] ne devrait pas être le résultat d’actions arbitraires ou politiquement motivées. » Pour en savoir plus, en anglais, veuillez lire les informations ci-dessous.

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The WHO Expert Committee on Drug Depedence (ECDD) meets 14-18th Novermber 2016. At the meeting, the ECDD will review a number of psychoactive substances with potential for dependence, abuse and harm to health. The status of cannabis, a selection of synthetic cannbinoids and other novel psychoactive substances will be discussed - see the full list here.

The ECDD evaluates the dependence-producing properties and potential harm to health of psychoactive substances in accordance with WHO guidance. The ECDD's recommendations are then passed by the WHO to the Commission on Narcotic Drugs (CND). The CND, taking into account economic, social, legal and administrative factors alongside the medical and scientific advice of the ECDD, then decides which substances are brought under, or removed from, international control.

IDPC's executive director, Ann Fordham, has been invited to speak - her statement is enclosed below.

Thank you for the opportunity to address the Expert Committee on Drug Dependence on behalf of the International Drug Policy Consortium (IDPC).

IDPC is a global network that promotes drug policies that are based on human rights, human security, social inclusion and public health. At present IDPC has 163 members from all over the world and over 60% of our membership is based outside of Western Europe and North America.

In the context of the proliferation of new psychoactive substances (NPS) and the transitional state of cannabis policy in several national jurisdictions, the principle of scientific review is of greater importance than ever. The ECDD is mandated by the 1961 and 1971 drug control Conventions with the task of undertaking scientific review and recommending to CND on the appropriate scheduling of substances, taking into account both risks related to non-medical use and therapeutic usefulness.

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Thumbnail: Flickr CC Diego Charlón Sánchez

L’IDPC s’adresse au Comité OMS d’experts de la pharmacodépendance au sujet du cannabis et des nouvelles substances psychoactives

Avec plus de 20 pourcents d’Américains vivant actuellement dans des états ayant voté pour réguler le cannabis au lieu de l’interdire, les Etats-Unis ne sont pas en position de freiner les initiatives de réformes similaires à l’étranger. Pour en savoir plus, en anglais, veuillez lire les informations ci-dessous.

One of the most striking juxtapositions of the 2016 U.S. elections is that on the same day that the nation elected to the presidency a candidate who employed openly racist language and fueled his campaign by denigrating and stoking fear of Mexicans, four U.S. states—notably including California—continued to roll back cannabis prohibition, a policy rooted in overtly racist demonization of Mexicans and black Americans in the early 20th Century. With over 20 percent of Americans now living in states that have voted to regulate rather than ban cannabis, the United States is in no position to slam the brakes on similar reform efforts abroad. The U.S. government has championed global cannabis prohibition for decades, but within the United States a shift is clearly underway towards a more humane and reasonable approach, opening the door for other countries to explore their own regulatory alternatives to the disastrously failed strategy of prohibition.

Points positifs : les votes d’états en faveur de la légalisation du cannabis stimulent les opportunités de réforme aux Amériques

Peut-on soigner un patient quand il n’a pas de logement ou vit dans un logement précaire ? Un logement à soi répond au besoin de sécurité, au besoin de vie sociale et au besoin d’espace de l’être humain. Il n’est pas juste un toit. L’absence de logement met ces besoins en péril et fragilise la santé, tant physique que mentale. Mais que sait-on concrètement de ces dangers ? Cet article sur les facteurs de risque est issu d’une revue libre de la littérature scientifique [1] consacrée à l’impact du sans-abrisme sur la santé des usagers de drogues. Ces études suggèrent aux soignants de mettre le logement au centre des soins, comme condition essentielle à un rétablissement ou à des soins chroniques, voire palliatifs. Elles visent aussi à promouvoir la santé dans sa globalité en montrant qu’il est possible d’anticiper des situations difficiles car certaines conditions d’existence favorisent la perte du logement.

D’emblée, comment définir précisément le sans-abrisme ? Ce mot est la traduction de homelessness et désigne littéralement l’absence de logement. Les Canadiens francophones préfèrent parler d’itinérance. Ce mot offre une vision plus complète de la problématique qui va de l’absence d’abri à la précarité du logement, en passant par les personnes à risque de se retrouver dans ces situations. Elargissons donc la notion pour prendre en compte les différentes formes d’exclusion liées au logement, qui peuvent évoluer dans le temps, et non seulement la simple absence de logement adéquat pour une personne à un moment donné. En Europe, un observatoire du sans-abrisme, le FEANTSA [2], a constitué une typologie appelée ETHOS pour décrire précisément les diverses formes d’exclusion liées au logement. Elle s’articule autour du concept classique de logement, mais prend également en compte toutes les situations de vie qui se vivent derrière ces conditions, de la violence domestique à la sortie de foyer ou de prison, etc.

Sans-abrisme dans les soins aux usagers de drogues

« Non à la salle de shoot en quartier résidentiel »

 ornent encore quelques fenêtres d’immeubles de la rue Ambroise-Paré, dans le quartier de la gare du Nord, à Paris. Mais depuis le 17 octobre, date de l’ouverture dans cette rue de la première salle de consommation à moindre risque (SCMR) en France, leur nombre a visiblement diminué. Comme si, après des mois de contestation, certains riverains hostiles au projet avaient décidé de suspendre leur jugement, le temps de voir si cette salle parvient à faire diminuer les nuisances dans le quartier, comme la Mairie en a pris l’engagement.

Entre 110 à 120 usagers fréquentent désormais chaque jour la salle, située dans un bâtiment de l’hôpital Lariboisière, annonce la Ville de Paris jeudi 17 novembre, un mois jour pour jour après le début de l’expérimentation. Soit environ 150 passages au cours des sept heures d’ouverture quotidiennes du site, de 13 h 30 à 20 h 30. Un chiffre en augmentation progressive depuis le jour de l’ouverture, où seuls quarante usagers étaient venus. « 

Il y avait tellement de policiers dans la rue ce jour-là que j’ai cru que personne n’allait venir »

, raconte Elisabeth Avril, la directrice de Gaïa, l’association qui supervise la salle de consommation.

Actualités

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France - Première « salle de shoot » : un mois après l’ouverture, 110 à 120 usagers par jour