Les réseaux de la société civile et les intervenants concernés sont invités à soumettre leur nomination pour des représentants de communautés affectées par ou travaillant avec le VIH/SIDA, à participer à la réunion de haut niveau sur le VIH/SIDA qui aura lieu du 8 au 10 juin 2016, à New York. 

Pour en savoir plus, en anglais, veuillez lire les informations ci-dessous.

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The President of the United Nations General Assembly (PGA) has requested the UNAIDS Secretariat to help convene a Stakeholder Task Force to support effective and active participation of civil society, the private sector, and other relevant stakeholders in the High Level Meeting on HIV/AIDS to be held in New York from 8-10 June 2016.

The Task Force will report to the Office of the President of the General Assembly (OPGA) and provide an important link for civil society and all relevant stakeholders interested in participating in the High Level Meeting. Task Force representatives will work with UNAIDS and the OPGA in developing key aspects of the High Level Meeting. The role of representatives will be unpaid but expenses and travel will be met by UNAIDS.

Different constituency networks are being requested to use their own networks and selection processes to nominate individuals to be considered for the Task Force. An international civil society support group made up of different constituencies and regional representation, established to provide support to civil society and relevant stakeholder involvement, will use the overall criteria set out below to propose individuals for each of the nine categories of members and submit these names to the OPGA.

One person openly living with HIV representing organizations or networks of people living with HIV

One representatives from each of the key affected communities (people who use drugs, sex workers, transgender and men who have sex with men)

One member of the UNAIDS PCB NGO delegation

A representative from a women’s organization, particularly working on sexual and reproductive health and rights

A representative from a youth organization

A representative from a faith-based organization

The selected nominations will then be sent as recommendations to the UNAIDS Secretariat and the OPGA who will be responsible for the final decision.

Deadline for nominations is January 13th 2016. Find more information below.

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Appel à candidatures pour le groupe de travail en vue de la Réunion de Haut Niveau Politique consacrée au sida

Le directeur du Centre pour le Contrôle et la Prévention des maladies (CDC) aux Etats-Unis a publié un communiquémentionnant le support aux programmes de services d’échange de seringues, afin de lutter contre la transmission du VIH/SIDA et de l’hépatite C. 

The US Centre for Disease Control and Prevention (CDC) released a statement from Dr. Jonathan Mermin, Director of the CDC’s National Center for HIV/AIDS, Viral Hepatitis, STD, and TB Prevention, on December 21st, 2015.

Congress has given states and local communities, under limited circumstances, the opportunity to use federal funds to support certain components of syringe services programs. These programs provide sterile injection equipment and may also link individuals to services including HIV and hepatitis C testing and care for those infected, substance abuse treatment, and overdose prevention.

Outbreaks in Indiana and elsewhere have been powerful reminders that people who inject drugs can be at very high risk for HIV and hepatitis C, and studies have shown that syringe services programs are cost saving, and can reduce the risk of infection without increasing drug use. CDC has historically recommended that states ensure people who inject drugs have access to integrated prevention services from a reliable source, including sterile injection equipment, opioid therapy, and HIV and hepatitis testing. Congress’s decision makes that job easier.

Overall, unsafe injection drug use accounts for approximately 8 percent of new HIV infections in the United States, and in recent years it has contributed to a 150 percent increase in acute cases of hepatitis C infections. Because these infections can spread from drug users to others, syringe services programs can help protect whole communities.

CDC is committed to helping communities use all effective tools to stop the spread of HIV and hepatitis. Along with other tools proven to reduce the risk of infection and strategies to prevent and treat substance abuse itself, syringe services programs can be a valuable component of a comprehensive prevention strategy for people who inject drugs and their partners.

Déclaration du CDC sur les programmes de services de seringues

L’être humain n’est plus un débutant en matière de drogue. Il est admis que nous utilisons des psychotropes depuis la découverte de l’opium; une découverte qui remonterait à 3000 ans avant J.-C. selon les premiers témoignages. La drogue n’est alors pas encore utilisée pour altérer notre perception de la réalité, mais comme antidouleur naturel. Ces substances seront ensuite associées à des rites chamaniques ou à des cérémonies funéraires avant que l’utilisation de stupéfiants ne s’étende au reste de la population, notamment sous l’impulsion d’artistes qui ne cachent rien de leur consommation et de la nature de leur influence.

La drogue fait en effet partie intégrante de la culture populaire. Elle inspire les chansons que l’on écoute, les films que l’on regarde. Il y a des fractales magnifiques, des envolées réjouissantes, des sols qui glissent sous des pieds comme des tapis, des plafonds qui s’éloignent vers le ciel à toute vitesse, des joints qui passent de main en main comme autant de calumets de la paix. Il y a d’autres films, d’autres livres. L’histoire d’une jeune femme qui tombe dans l’addiction et qu’on fait lire aux jeunes pour les inciter à la prudence, un personnage qui perd son bras à cause d’une plaie de seringue infectée, une femme qui perd la tête à cause de pilules pas très nettes.

Et voilà résumée toute l’ambiguïté de la condition du consommateur de drogues dans nos sociétés, entre fascination et dégoût.

Vers la fin de la prohibition des drogues?

Si l’identification, la composition et le dosage des substances circulant sur le marché noir sont des données essentielles pour les pouvoirs publics, tant sanitaires que répressifs, les consommateurs de leur côté sont en droit d’avoir ces mêmes informations pour gérer leurs usages.

Entre les deux, les intervenants ont pour mission de « Participer au recensement des substances en circulation et à l’analyse, à la veille et à l’information, à destination des pouvoirs publics et des usagers, sur la composition, sur les usages en matière de transformation et de consommation et sur la dangerosité des substances consommées

 » (Article 8 de la loi de Modernisation de notre système de santé).

Aujourd’hui, de trop nombreux freins économiques, techniques, légaux, politiques et même moraux empêchent d’avoir une réflexion commune innovante sur l’analyse des produits contrairement à la plupart des pays qui nous entourent. Poursuivant les échanges et la réflexion du forum sur l'analyse des produits, qui s'est tenu il y a un an lors des 5èmes Rencontres Nationales de la RdR, au cours duquel la mission XBT de Médecins du Monde et ses partenaires (APLEAT, Sida Paroles, AddictoCentre, Pause Diabolo, Charonne) ont pu présenter leur travail, cette journée visait à approfondir le sujet en croisant les points de vue et d'autres expériences tout en essayant de démontrer qu’il est possible dans le contexte actuel de mener des actions de réduction des risques basées sur l’analyse des produits.

Cette journée thématique, est la dernière organisée par l'AFR avant l'arrêt des activités en 2016.

Débat sur l'analyse de produits : Comment s’y mettre et quelques exemples de projets en cours

L’huile de cannabis développée par le groupe Cannimed a obtenu l’agrément des autorités sanitaires canadiennes pour sa diffusion auprès des patients autorisés, dans le cadre du programme national 

Marihuana for Medical Purposes Regulations

 (MMPR). Comestible et administrable par voie orale, ce dérivé de cannabis, décliné en trois produits différents, entend répondre plus spécifiquement aux besoins, d’une part, des patients dont l’état de santé justifierait en l’état actuel de la réglementation au Canada une prescription de cannabis « médical » mais qui présentent par ailleurs des troubles respiratoires sévères aigus et/ou chroniques contre-indiquant la voie fumée ou la vaporisation et, d’autre part, à tous ceux qui souhaitent pouvoir graduer les doses administrées.

Source : "CanniMed receives approval from Health Canada to sell cannabis oil", 12

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De l’huile de cannabis à usage thérapeutique bientôt disponible au Canada