Recommandations de l’IDPC pour la « version zéro » du document final de l’UNGASS

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Recommandations de l’IDPC pour la « version zéro » du document final de l’UNGASS

28 juillet 2015

Les préparatifs avancent rapidement pour la Session Extraordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies (UNGASS) sur la drogue, qui sera tenue du 19 au 21 avril 2016 à New York1. Après plusieurs mois de discussions sur les éléments procéduraux, le travail consiste maintenant à négocier le « document final, court, substantif, concis et orienté vers l’action, comprenant une série de recommandations opératives » qui sera approuvé par l’Assemblée Générale en avril prochain.

Lors de la réunion intersession de la CND du 12 Juin dernier, les pays et les groupes régionaux ont été invités à envoyer leurs contributions sur ce qui pouvait être inclus dans le document final, d’ici le 11 septembre. Les Etats-Unis ont été le premier pays à répondre à cette requête en élaborant leur « non-document sur l’UNGASS sur la drogue » (non-paper) le 24 juin (en le diffusant largement pour obtenir des commentaires). L’Union européenne (UE) avait elle aussi présenté vingt recommandations pour le document final de l’UNGASS lors du Débat thématique de haut niveau politique, organisé par l’Assemblée Générale le 7 mai à New York, alors que la Communauté d’Etats d’Amérique Latine et des Caraïbes (CELAC) a approuvé une « vision commune » initiale pour l’UNGASS lors de sa réunion ministérielle à Quito les 21 et 22 mai.

Le Consortium International sur les Politiques des Drogues (IDPC), un réseau de plus de 140 ONG du monde entier, a suivi de près les préparations de l’UNGASS et a déjà émis des recommandations sur les questions de fond relatives aux politiques des drogues qui devraient être considérées lors des débats sur l’UNGASS.3 Afin de soutenir davantage ce processus, cette Note de plaidoyer présente des recommandations spécifiques de la part du Consortium sur la structure et le contenu du document final, en incorporant certaines réflexions incluses dans les positions prises jusqu’ici par l’UE, CELAC et les Etats-Unis. Nous espérons que les Etats membres considèreront ces recommandations tout au long de leurs délibérations, dans leurs communications nationales et régionales et lors des négociations.

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