Tunisie : l’arrestation d’une figure de la révolution relance le débat sur la « loi 52 »

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Tunisie : l’arrestation d’une figure de la révolution relance le débat sur la « loi 52 »

21 mai 2014

Le blogueur Azyz Amami n'est pas seulement un « jeune homme sympathique » de 31 ans, comme l'a dépeint le premier ministre tunisien, Mehdi Jomaa, en présentant, mercredi 14 mai, le bilan de ses cent jours de gouvernement. Azyz Amami est l'une des voix les plus connues qui a émergé lors de la révolution de janvier 2011. Il est en passe de devenir, aussi, le symbole d'une jeunesse frondeuse en butte à des lois répressives héritées du régime de Zine El-Abidine Ben Ali.

Un autre mouvement est né en parallèle, « Al Sajin 52 » (« Le prisonnier 52 »), pour demander l'assouplissement de la loi sur la consommation de cannabis, dite « loi 52 », considérée par beaucoup comme un instrument de répression utilisé pour faire taire des voix qui dérangent. Adoptée le 18 mai 1990, elle punit sévèrement tout consommateur, ne serait-ce que d'un joint. Un autre article du code pénal empêche expressément au juge de reconnaître des circonstances atténuantes pour abaisser la peine en dessous du seuil minimal d'un an de prison ferme.

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