L'événement vise à analyser l'impact des mesures adoptées pour contenir le COVID-19 sur les droits et le bien-être des personnes en situation de marginalité sociale et d'autres formes de désavantage socio-économique.
Cet événement contextualise et offre des perspectives sur des développements au niveau mondial en matière de réduction des risques, en lien étroit avec l'accent mis sur la santé dans les prochaines réunions intersessions de la CND.
La société civile se mobilise pour soutenir les usagers de drogues les plus précaires, dont la situation s'est fortement dégradée à cause de l'épidémie.
L’expert des Nations Unies Dainius Pūras et le Haut-Commissariat aux droits de l’homme appellent les états à s’adapter aux besoins spécifiques des usagers de drogues et aux risques auxquels ils sont confrontés dans le contexte actuel du COVID-19.
Considérant les risques de COVID-19 et d’overdose, la coalition presse les agences fédérales à étendre l’offre et les prescriptions de méthadone, ainsi que l’accès à cette substance.
Les politiques répressives en matière de drogues alimentent une crise que les prisons ne sont pas à même de gérer, en particulier dans le contexte du COVID-19, parce qu’elles ne sont pas équipées pour y faire face.
L’ARF, une organisation active dans la réduction des risques, a été forcée de fermer son site Internet en raison de l’augmentation de la censure pratiquée par la Russie.
L’isolement, les restrictions de l’accès au traitement, une conjoncture économique en détérioration et la pénurie de logements mettent en péril les interventions de réduction des risques.
La télémédecine et l’augmentation du nombre de doses à emporter chez soi sont juste une petite partie des outils permettant d’assurer une flexibilité lors de périodes difficiles.
Cette année, la Global Drug Survey se concentre sur l'impact de l'épidémie sur la vie, les habitudes et la santé des personnes qui consomment des drogues.
Pettus et al. appellent les états à faire face à la pénurie et aux ruptures de stock de médicaments essentiels placés sous contrôle international, qui se sont aggravées pendant la pandémie de COVID-19.