Salles de consommation: Bruxelles dit peut-être, le fédéral dit non

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Salles de consommation: Bruxelles dit peut-être, le fédéral dit non

10 novembre 2016

Par Marinette Mormont

Le dix-sept octobre dernier, la France a franchit le pas. La première salle de consommation à moindre risque (SCMR) destinée aux usagers de drogues par injection a ouvert rue Ambroise-Paré, dans le quartier de la gare du Nord à Paris, où se concentrent une multitude d’usagers qui consomment dans l’espace public. L’espace est géré par l’association Gaïa-Paris, association active depuis 2006 dans la réduction des risques et des dommages liés à l’usage de drogues. L’objectif du projet? Garantir aux usagers de drogues l’accès à un espace de consommation sécurisé, ainsi qu’à un accompagnement médical et social. L’ouverture de cet espace permet «de prendre soin des usagers de drogues et du quartier, en diminuant les consommations sur l’espace public», estime Bernard Jomier, adjoint à la maire de Paris chargé de la santé et du handicap (Source: www.paris.fr).

En Belgique, ce débat n’a de cesse d’être reporté. Maggie De Block vient de fermer la porte à toute initiative en la matière. «La loi belge interdit actuellement de telles salles et le gouvernement fédéral ne soutiendra pas une modification de cette loi», a estimé la dernière conférence interministérielle «drogues» du 24 octobre dernier. Tout au plus, y aura-t-il une nouvelle étude en la matière (Lisez le communiqué de la Fedito Bruxelles sur le sujet).

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