Plaidoyer auprès des leaders religieux pour renforcer la prévention et faciliter l’accès aux soins des consommateurs de drogues au Sénégal

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Plaidoyer auprès des leaders religieux pour renforcer la prévention et faciliter l’accès aux soins des consommateurs de drogues au Sénégal

14 septembre 2016

En 2011, le Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS) et le Centre régional de recherche et de formation sur la prise en charge du VIH/sida (CRCF) ont conduit une enquête sur les usagers de drogues au Sénégal (UDSEN). L’enquête portait sur la prévalence et les pratiques à risque d’infection à VIH, VHB et VHC chez les consommateurs de drogues dans la région de Dakar. Selon les résultats de l’enquête, le nombre d'injecteurs de drogue dans la région de Dakar et son agglomération est estimé à 1324. La prévalence du VIH est de 9,4% chez ces derniers, 21,1% chez les femmes injectrices et 7,5 % chez les hommes.

Le Sénégal, s’est alors engagé à traiter l’utilisation des drogues comme un problème de santé publique avec l’ouverture du Centre de Prise en Charge Intégrée des Addictions de Dakar (CEPIAD). Une référence en Afrique de l’Ouest, le centre combine réductions des risques et activités liées à l’autonomisation des consommateurs de drogues (ergothérapie, réinsertion professionnelle, activités de convivialité, auto-support, etc.). Aussi faudra-t-il ajouter le traitement de substitution aux opiacés par méthadone, la prise en charge addictologique, somatique et psychiatrique des dépendances, le conseil et dépistage du VIH.

Cependant, force est de constater que les lois en matière de drogues sont toujours punitives comme partout ailleurs dans la sous-région, ce qui limitent les programmes de réductions de risques envers les usagers de drogues sur l’ensemble du territoire national et perpétue également la stigmatisation des ces derniers.

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