Défendre la réduction des risques et des dommages liés aux addictions

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Défendre la réduction des risques et des dommages liés aux addictions

25 avril 2016

Par Jean-Pierre Couteron et Patrick Favrel - Huffington post

Les risques d'une société addictogène s'affirment un peu plus chaque jour alors que la Réduction Des Risques et des Dommages (RDRD) liés aux conduites addictives suscite encore et toujours des débats drapés dans les certitudes du passé.

Face à cette situation, il est plus que temps que la Réduction Des Risques et des Dommages puisse être expliquée pour ce qu'elle est : une stratégie globale au service de chacun d'entre nous. Une première étape a permis qu'elle s'affranchisse du seul risque infectieux : suite à l'action des associations, la Loi de modernisation de notre système de santé 2016 l'a inscrite dans le cadre des réponses aux addictions. Ce n'est plus une RDRD par défaut, limitée à la lutte contre sida et hépatites, mais une RDRD partout, drogues illicites, mais aussi tabac, alcool et jeux d'argent.

Toutes singulières, les addictions sont plurielles tant en termes de consommation que de dommages. Elles ont en commun le fait que près de 70% des personnes concernées en viennent à bout par elles-mêmes. Les autres pour des raisons d'environnement, de profil psychologique relèvent de dispositifs et d'acteurs plus professionnels. Dans tous les cas, il s'agit de rompre leur isolement, de stimuler et soutenir leur capacité d'agir.

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Thumbnail: Flickr Wellness GM