La guerre aux drogues, une guerre contre les minorités ethniques ?

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La guerre aux drogues, une guerre contre les minorités ethniques ?

13 novembre 2014

La lutte contre la drogue serait-elle aussi une guerre raciale ? C'est l'avis de certains et l'objet d'une étude du think tank République & Diversité.

Au début des années 1970, le président Nixon lançait une "guerre aux drogues", lesquelles étaient qualifiées d'"ennemi public numéro un". Ce que décidait le chef de l'empire s'est alors appliqué à tout l'empire. Ainsi, le monde a basculé aveuglément dans une chasse aux drogués, avec la prison comme principal objectif thérapeutique. Aujourd'hui, on estime qu'un quart des neuf millions de personnes détenues dans le monde le sont en raison d'infractions aux lois sur les stupéfiants.

Aveuglément ? Pas si sûr. La question de la couleur, celle de la peau en l'occurrence, est venue éclairer d'un jour nouveau le prix payé. De ce point de vue, les Anglo-Saxons ont une longueur d'avance par rapport à nous. Ainsi, la politologue américaine Michelle Alexander, dans son ouvrage The New Jim Crow, Mass Incarceration in Colorblindness, a réussi à démontrer que la guerre aux drogues, telle que conduite, était clairement une guerre raciale. "Malgré le fait que, depuis des décennies, toutes les statistiques montrent que les Noirs ne vendent ni ne consomment plus de drogues que les Blancs, le public en est arrivé à associer la couleur noire avec les stupéfiants" (interview dans ASUD journal n° 52, 13 mai 2013).

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  • Association Francaise de Reduction des Risques (AFR)