La construction socio-économique du cannabis au Maroc: Le kif comme produit traditionnel, produit manufacturé et produit de contrebande

 Au Maroc, le cannabis1 a joué un rôle important dans le mode de vie de la société et dans son économie. Intégré dans différents domaines, il a d’abord été transformé à des fins alimentaires (sous forme de céréale), techniques (éclairage, fabrications textile et papetière) et médicinales2 (Bellakhdar, 2013). Puis, il a été utilisé comme drogue magique et introduit dans des rituels et des cérémonies religieuses. L’usage spirituel l’a popularisé: le cannabis permet de supporter la dureté du travail et le froid en hiver et, comme drogue récréative, il provoque l’ivresse et favorise les liens sociaux. A la fin du xixe siècle, le 

était cultivé pour le marché local et national sur de petites surfaces, aux côtés d’autres cultures traditionnelles. Les besoins des consommateurs pour l’usage récréatif n’étaient pas excessifs. Plus tard, pendant la période du Protectorat (1912-1956), le Maroc a vu naître deux marchés du 

, le marché du monopole et le marché de contrebande. En conséquence, depuis le début du xxe siècle, le produit traditionnel du 

a subi de grandes transformations qui ont impacté sa valeur sociale et économique.

Cet article fait partie du volume 29, nº 2 de la revue Tempo Social.

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La construction socio-économique du cannabis au Maroc

Les cultivateurs de coca montrent leur engagement en faveur de l'accord, mais les autorités publiques doivent repenser la mise en oeuvre. Pour en savoir plus, en anglais, veuillez lire les informations ci-dessous.

Getting to the Briceño region in the heart of Antioquia requires an excellent vehicle, and a lot of time and luck. The week before our journey there in mid-July, heavy rains wiped out part of the road between Briceño and Pueblo Nuevo, stranding folks on one side or the other. We were lucky on the day of our journey – no rain. But it took a six-hour drive to get from Medellín to Briceño, and another three hours of sometimes harrowing curves to Pueblo Nuevo. The dirt-road drive itself was a stark reminder of the challenges Colombia faces as it seeks to eliminate 50,000 hectares of coca this year through the crop substitution program, 

Programa Nacional Integral de Sustitución de Cultivos de Uso Ilícito

 (National Comprehensive Program for the Substitution of Illicit Crops), known by the acronym PNIS.

The PNIS is at the heart of point four of the peace accord signed between the government and the FARC, the part that pledges to bring a “Solution to the Illicit Drugs Problem” and to eliminate the illicit cultivation of coca, cannabis, and opium poppy. The government is signing accords at the community level as well as with individual families, in which the farmers commit to “voluntarily” eradicate their coca in exchange for immediate cash compensation during the first year and small project investments in the second year. The accords delineate that each farmer will receive a total of 36 million pesos spread over two years (about US$12,000), and also serve as a government promise to invest in transforming these rural economies in the longer term. About a month before our visit to the Briceño region, about 650 families had each received two million pesos (about US$675) for the first two months, which set the clock ticking. They then had 60 days to uproot their coca bushes (no easy task) or lose their right to receive any further development assistance and potentially face criminal prosecution.

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La coca et l'accord de paix en Colombie : commentaire sur le projet de substitution à Briceño

Tom Liacas décortique les succès de la campagne Soutenez. Ne Punissez pas et offre des pistes sur les défis liées à ce type de mobilisation. Pour en savoir plus, en anglais, veuillez lire les informations ci-dessous.

Over the past decade, a new approach to organizing and mobilizing campaign supporters has drawn guarded admiration from the world’s largest advocacy organizations. Tried and tested with success by early adopters such as climate campaigners 350.org and further developed in the Bernie Sanders primary campaign, this model of sweeping supporter-led activities and bottom-up agency presents a distinct move away from the command-and-control management structures that still represent a comfort zone for most nonprofit institutions. Though this more-distributed approach to campaigning has generated impressive results in terms of membership growth and campaign impact, most established organizations still see it as the unique domain of small upstart groups.

Challenging popular wisdom on radical campaigning is the International Drug Policy Consortium (IDPC), a policy-oriented NGO working on addiction and harm reduction—complex issues that do not generally mobilize crowds. Whether it’s the fact that the IDPC was organized as a network of groups, rather than a vertical institution, or that its 40-and-under leadership team is open to new organizing models, the organization’s relatively recent Support. Don’t Punish. campaign runs on many of the innovative principles that have helped earlier upstarts scale vast networks of supporters rapidly and with relatively few resources. This model has certainly worked to the organization’s advantage. In just four years and with only a handful of London-based staff, the IDPC has managed to foster a constellation of groups in 93 countries that now actively promote a more humane approach to drug laws and treatment of drug-related health issues.

Au-delà des campagnes de contrôle et de commande

Le soutien économique de la part des pays donateurs s'est réduit pour la deuxième année consecutive. Pour en savoir plus, en anglais, veuillez lire les informations ci-dessous.

Despite significant progress in combatting HIV, driven in large part by increased investments, the epidemic remains a global emergency and several challenges threaten future progress. One such challenge is an ongoing resource gap; UNAIDS estimates that although US$19.1 billion from both international and domestic sources was available to address HIV in low- and middle-income countries in 2016, US$26.2 billion will be needed annually by 2020 (to be gradually reduced by 9% by 2030) to meet global targets to end AIDS as a global public health threat by 2030. While funding from all sources is critical to achieving further progress, funding from donor governments represents a significant share of the total and is particularly important in the lowest income countries.

This report provides the latest data on donor government resources available to address HIV in low- and middle-income countries. It is part of a collaborative effort between UNAIDS and the Kaiser Family Foundation that began more than a decade ago, just as new global initiatives were being launched to address the epidemic. This current report provides data on donor government disbursements in 2016, the most recent year available. It includes data from all members of the Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD)’s Development Assistance Committee (DAC), as well as non-DAC members where data are available. Data are collected directly from donors, the Global Fund, and UNITAID, and supplemented with data from the DAC. Fourteen donor governments that account for 98% of total disbursements are profiled in this analysis. Both bilateral assistance and multilateral contributions to the Global Fund and UNITAID are included.6 See methodology for more detail.

Le financement des donateurs internationaux destiné à la réponse au VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire en 2016

Par L’Association des intervenants en dépendance du Québec (AIDQ)

Favorable au principe de la légalisation du cannabis, l’Association des intervenants en dépendance du Québec (AIDQ) souhaite toutefois que les provinces accordent une place plus importante à l’information, l’éducation, la prévention, l’intervention précoce, la réduction des méfaits et le traitement liés à l’usage de cette substance, a indiqué Lisa Massicotte, directrice générale de l’Association, lors de son passage à la consultation régionale sur l’encadrement du cannabis à Montréal, aujourd’hui.

« À l’aube du dépôt d’un avant-projet de loi sur la légalisation du cannabis par le gouvernement fédéral, l’AIDQ est préoccupée des impacts de cette législation sur le plan de la santé et de la sécurité de la population », a expliqué Mme Massicotte. C’est pourquoi l’AIDQ a ciblé cinq enjeux de façon plus spécifique dans un avis déposé dans le cadre de ces consultations. Les voici :

1. l’importance d’informer et d’éduquer dès maintenant la population pour mieux outiller les personnes, jeunes ou adultes, à faire des choix éclairés

2. la nécessité d’intervenir le plus tôt possible dans la vie des personnes, afin de repérer celles à risque de développer un problème, plus particulièrement en milieu scolaire

3. le soutien à offrir à certains milieux plus névralgiques, dont les milieux de travail

4. la création d’un Observatoire sur les drogues et les habitudes de consommation au Québec

5. l’âge minimum de consommation du cannabis fixé à 18 ans, afin d’éviter de livrer la grande majorité des jeunes aux aléas du marché noir

Consultations publiques sur l’encadrement du cannabis

Deux besoins principaux sont ressortis de cette révision. En premier lieu, l’importance de renforcer les systèmes opérationnels et les liens entre les services. L’idée est de renforcer les liens avec les partenaires existants dans le cadre de la mise en oeuvre des programmes déjà en cours pour s’assurer que les personnes touchées sur le terrain soient redirigées vers les services offerts par PILS ou par l’Etat. D’autre part, PILS a revu son organisation interne afin de développer les synergies entre les diverses fonctions qui font l’association aujourd’hui. Une attention particulière est notamment donnée au travail collaboratif avec la mise en place de plusieurs comités au sein de l’association, afin que chacun puisse contribuer autant que possible aux prises de décision.

Autre nécessité, le renforcement des systèmes communautaires et l’implication des communautés à toutes les étapes des processus opérationnels et aux prises de décisions. Cela se traduit notamment par le développement de nos services de santé communautaires en 2017. Cette unité offre d’ores et déjà un service de dépistage démédicalisé et communautaire, ainsi que le conseil et l’orientation vers les services de prise en charge. A cela s’ajoute la création d’un comité de patients composé de leaders communautaires qui seront au coeur des réflexions sur les besoins, les priorités, la mise en place, la gestion et l’évaluation de ces services..

Des efforts qui, j’en suis sûr, seront soutenus par le nouveau gouvernement à Maurice, et le Ministre de la Santé qui a démontré sa volonté à collaborer avec la société civile. Nous ne cesserons jamais de le dire : seule une collaboration totale entre les différents acteurs de la lutte contre le sida pourra assurer une réponse nationale efficace. Nous sommes par ailleurs enchantés de la réintroduction du programme d’induction à la méthadone annoncée par le Ministre de la Santé, et nous nous réjouissons que les personnes qui attendent pour certains depuis deux ans puissent enfin entrer sur ce programme de réduction des risques.

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Publications

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Au-delà des campagnes de contrôle et de commande

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Consultations publiques sur l’encadrement du cannabis

Prévention Information Lutte contre le Sida: Rapport d’activités 2016