A Lausanne, le local d’injection sort de l’hibernation politique

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A Lausanne, le local d’injection sort de l’hibernation politique

17 octobre 2014

Le PLR ne ferme pas la porte à un nouveau projet d’espace de consommation, à certaines conditions. Oscar Tosato, municipal du Social, salue la démarche

La réalité peut parfois bousculer l’idéologie. A Lausanne, malgré les efforts, le trafic de substances illégales dans les rues et les scènes ouvertes d’injections n’ont pas disparu et hantent les habitants. Le statu quo, soit une politique de la drogue en hibernation, proie des vetos politiques, n’est plus tenable, entend-on de toute part.

«Pragmatique», le PLR citadin, minoritaire face à une large majorité de gauche mais deuxième force politique lausannoise, a décidé de reprendre le sujet en main. Conscients que le thème remue en profondeur la ville, Mathieu Blanc et Pierre-Antoine Hildbrand ont empoigné le dossier. Entre fermeté, respect de la dignité des toxicomanes et efforts de réinsertion des personnes marginalisées, les deux candidats à la candidature aux élections municipales de 2016 ont communiqué ce vendredi leur disponibilité, certes en dernier recours, à rediscuter d’un local d’injection. Par rapport au refus inébranlable jusque-là d’envisager un tel espace, c’est le dégel.

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