L’Allemagne vient de se distinguer en Europe après la prise en compte par un tribunal de l’intérêt thérapeutique du cannabis pour les personnes souffrant de douleurs chroniques.
L’adoption la semaine dernière d’un dispositif gouvernemental autorisant la culture du cannabis à des fins thérapeutiques, a brisé un tabou qui pénalisait les patients et plombait les comptes de la sécurité sociale italienne.
La veille du 7 juillet dernier, 1er jour de vente légale du cannabis à des fins récréatives dans l’Etat de Washington, les propriétaires de points de vente de cannabis s’inquiétaient de voir leurs ressources s’épuiser quasi instantanément.
Dans cet espace, sont accueillis des usagers de stupéfiants et d'autres substances psychoactives, majeurs, qui apportent et consomment sur place ces produits, sous la supervision de professionnels de santé et du secteur médico-social.
Les données recueillies entre 2003 et 2006 suggèrent en effet que ni la consommation de cannabis et d’autres drogues, ni les comportements à risque et la criminalité n’ont connu d’augmentation significative.
Les professionnels impliqués sont formels, les faits sont là : l’injection supervisée tout comme la distribution de préservation et l’échange de seringues sauve des vies.
Les nouvelles réglementations permettront aux docteurs généralistes d’écrire des prescriptions médicales pour le cannabis sous deux conditions: si la prescription est une extension d’un traitement existant et seulement pour une dose préexistante.
Des organisations grecques ont écrit une lettre à des responsables politiques clés afin de protester contre la fermeture d’Odysseas, la salle de consommation d’Athènes.